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Parasidiac

Île virtuel en 3D, cartes postales, maillots de bain en tissu de tailleur/costume, une collection d'images de stock, un plan de l'île.

Co-réalisation avec Milena Walter.

Texte introduisant l'exposition:

Nos paradis modernes sont-ils des lieux ?

L’image stéréotype du vrai paradis sur terre, un lieu ensoleillé avec sable blanc et cocotiers, bordé d’une mer azure, c’est encore renforcé dans l’opinion publique suite aux scandales médiatiques des “Panama papers”, une fuite d’informations sensibles provenant d’un cabinet d’avocat au Panama, et puis plus près de nous les “Paradise Papers” impliquant un bureau d’avocat situé dans les Bermudes. Mais n’oublions pas les Îles Cook, Nauru, Saint Vincent, Anguilla, les Grenadines, Niue, et d’autres destinations exhalant un parfum d’exotisme, qui font rêver... les évadés fiscaux.

À l’image des sociétés “écran” (sociétés fictives, créées pour dissimuler des transactions financières occultes), “Parasidiac” est une île paradisiaque fabriquée en 3D pour essayer d’illusionner les regards.

Cette installation, réalisée en collaboration avec l’artiste Milena Walter, explore l’aspect virtuel ou presque réel des tromperies financières, représentant la volatilité et l’importance du digital dans le monde de la finance. La proposition joue sur l’image de l’île paradisiaque et l’esthétique business en détournant des tailleurs ou bien des images de stock.

2018
Installation/Projet/en cours