5. Code scares me

Code scares me – Jessica Loseby [1. http://www.kanonmedia.com/news/nml/code.htm ]

http://www.rssgallery.com/pages/code.htm


Dans cette pièce rédigée en "actionscrip", le langage de programmation

utilisé dans la réalisation d'animation flash, l'artiste Jessica Leseby, laisse voir le « code », html, (l'html étant un langage de balisage et non un langage de programmation), le code html est celui qui est utilisé pour mettre en forme son texte :

If I could only get rid of this darkness I could see you and you could see me is seemingly hidden behind multiple layers of HTML code which hover overtop of the written text.

L'HTML se trouve en arrière-plan dans une page web, c'est le langage qui permet de mise en forme d'un texte, ce code est invisible en surface sur ce qui est affiché à l'écran. À l'inverse de ce qui est courant dans l’expérience d'un utilisateur ici le code html est visible alors que le texte qu'il met en forme se retrouve couvert par son code. Ce que l'artiste démontre dans cette pièce c'est l'inconfort que peut produire la lecture ou plutôt a présence du code, le code qui pourrait d'un côté permettre de mieux comprendre comment es mis en page un texte, il est aussi très incommode pour des personnes qui n'en comprennent pas la signification, l'artiste met à disposition du visiteur dans le bas gauche des boutons qui permettent de zoomer en avant ou en arrière, permettant ainsi rendre visible le texte.

As an artist who is fascinated by words, the prospect of a language that is both hidden and alien to me haunts my work on the net. Like most prejudices, it is born out of fear. I am afraid what lies buried within the under texts […] Through interactivity with the code itself, the ‘real’ dialogue can begin and the darkness loses its potency. I long to communicate on the net but still - code scares me.

Dans le code animé on retrouve à plusieurs reprises le code css pour la couleur du texte en hexadicimal #666666, ce qui donne un gris moyen (60 %), l'abus de ce code de couleur, qui aurait pu n’être mis qu'une seule fois, est sans doute utilisé pour son aspect esthétique est symbolique, le nombre 666 étant dans la culture populaire le numéro du diable, et la valeur HEX # pouvant faire écho à l'hexakosioihexekontahexaphobia (peur du six cent soixante-six). Le code HTML lui aussi aurait pu être beaucoup plus concis, avec moins d'abus de certaines balises, en code donc mon impactant, qui n'aurait sans doute pas servi au propos de l'artiste selon lequel le code fait peur.