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Il était temps de tendre l' étant donné, en temps donné, donné au temps. Étendre les temps, tans pis. Un taon posé trop longtemps sur la tempe plus de temps, mais de temps en temps le temps d'en faire autant. Cent ans à s'attendre face au temps sans être à temps, tans pis mais pour tant. Sans pour autant tendre à s'étendre le temps d'un instant attendrissant.

Marmotte

La marmotte dit bonjour aux fleurs disait la marmotte aux fleurs. Tu as vue je sais lire. Dans la salle blanche remplis de chaise blanche contre le tour des murs. Ramène moi un bébé marmotte. Une vielle homme assis attend sur la chaise en face de moi, au coin à ma droite une mère et sa fille d’environ 9 ans. Tu sais écrire le A ? - oui hop hop hop euh oui. Moi j’aime rarement la musique qui est choisie pour meubler l’attende dans ces salles, ici la station radio « chérie fm » fait le travail. - Au revoir. - En réponse, des maigres sourires timide de quelques visages de patients. Ils ont un beau carrelage au sol. - Le géant de glace il s’est cassé. - Bonjour, bonjour. Le vieux d’en face ressemble à un marin pêcheur. La sonnette, personne ne lit le tout petit panneau qui dit rentrer sans sonner, moins non-plus, sur le palier du cabinet, sans lumière et écrit en tout petit. Dix oww c'est beaucoup ça ! Monsieur Constant – c’est le nom du pécheur - as du mal à se lever, Paul Constant, le marin pêcheur. Oooww c'est vraiment beau, lève-toi ! Les gens s'assoient dessus c'est vraiment sale - non c'est pas sale -. Bon je vais me lever moi.

C'est le matin

Ça sonne c'est le matin, pas un son, il fait encore frais, la nuit s'éloigne, les choses se réveil. Ça sonne encore une fois, j'ignore, le poids des rêves enfonce ma tête contre l'oreiller. Ça sonne toujours, des images s’effacent. Ça sonne une dernière fois, le silence revient, le temps passe. De la lumière brûle, des yeux s'ouvrent, mon corps lentement bouge, se plie en deux et repose dans un vide. La lumière à définitivement laissé place à la nuit, le passage de la vie extérieure, le trafic, les passants. L'eau coule, une gorgé. Des odeurs, du pain grillé, des œufs. Déjà collé à l'écran. Un téléphone sonne, du mouvement, des actions, de l’accélération, des clefs une porte claque, retour au rien. De l'air s'empresse de rentrer sous la porte, la pièce se refroidi, dans le froid des couleurs bleuté apparaissent, elles dansent devant un buste blanc nacre, livide, évidé. J'existe hors de la lecture, quand on me tourne le dos, je me déplace entre des mots, dans la bousculade je change leurs humeurs, certain m'insulte d'autres se laissent faire. Et oui le soleil tape, comme dans tous ces poésie à l'eau de rose, il tape sur le laurier rose devant mon balcon qui donne sur la terrasse, sa chaleur n'étouffe toujours pas la journée, la matinée reste fraîche et l'air léger. Mes yeux se plissent fortement comme pour enfoncer le globe oculaire au fond de mon crâne, crâne qui vibre, il est tout juste huit heure et quarante-cinq minutes le réveil sonne pour la troisième fois, de toute façon ça fait déjà quelques heures que je suis debout, se lever avant son réveil ça donne une sensation d’avoir gagné du temps sur quelque choses, "j'ai pas besoin de toi, je peux me lever seul", par contre ça ne changera pas grand choses au reste de la journée. Le matin c’est le moment le plus important d'une journée, fraîcheur, le cerveau ankylosé.

L'homme du banc.

On l’appelait l’homme du banc, il y restait des journées entière sans qu’on sache vraiment pourquoi, assis et des fois couché sur le même banc vert. Ce qui comptait pour lui c’était d’être là à attendre. Il se passait des choses devant ce banc. Un rat aplatis par une voiture, un couple qui se dispute en promenant un chien, des personnes qui trébuche ou qui se rentre dedans. Un jour un homme bien habillé glissa sur un excrément fraichement laissé par un chien, l’homme du banc ne put s’empêcher d’éclater de rire. Le lendemain le banc avait disparu. On ne vit plus jamais l’homme du banc.

500

...Cinq cent quatre-vingt-douze, cinq cent quatre-vingt-treize, cinq cent quatre-vingt-quatorze, cinq cent quatre-vingt-quinze, cinq cent quatre-vingt-seize pas que je fais tous les soirs avant de rentrer chez moi. Des fois il y en plus, des fois il y en a moins.

Baignoire

Il venait de se lever avec la lenteur qu’induit le poids de la routine. Dans le fond de son lit, il regardait autour de lui. L’autre était toujours là, couché contre le mur au bout de la pièce. Plus tard, dans sa salle de bain, il mit le pied dans une petite flaque d’eau et glissa. Il se rendormit la tête fracassée contre le bord de la baignoire.

Migration

Assis depuis presque quinze ans sur le même fauteuil qui avait perdue, à l’usure, de son confort, il regardait en face de lui, les mains posé sur un bureau aussi vieux que les murs du bâtiment et les jambes bien rangées en dessous. Un vieux téléphone de bureau vert pistache se mit à sonner pour interrompre ses rêvasseries, il décrocha et se leva du fond de son siège. Silencieux il regardait par la fenêtre les oiseaux qui volaient dans le ciel.

03-04-2217

Imagine le quotidien d'un autre toi des années après. Un quotidien différent mais pas incroyable. Dès rue régulières d'une ville evenu étrangère. Comme une vieille connaissance perdus de vue. Elle est une amplifications des idées première, comme une plante qui pousse sur terrain fertile. A la part de leur ville ses habitants ont eux aussi évoluer. Tous heureux. Aux abord de la ville, des lieux nouveaux émergent en parallèle. A l'horizon se dessinent des structures métallique géantes. Éternellement se construise des boîtes grise, couche par couche. En rythmes constant des containers sur roue, bleu et jaune, entrent et sortent. Y vive les incompatibles, à reconversions impossible, aux ambitions limité.

Promenade

C'était une longue promenade jusqu'au bord avant de sauter dans le vide.

Ecrits

Un tas d'écrits.