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par throoo
In the population of Transylvania there are four distinct nationalities: Saxons in the South, and mixed with them the Wallachs, who are the descendants of the Dacians; Magyars in the West, and Szekelys in the East and North. I am going among the latter, who claim to be descended from Attila and the Huns. This may be so, for when the Magyars conquered the country in the eleventh century they found the Huns settled in it. I read that every known superstition in the world is gathered into the horseshoe of the Carpathians, as if it were the centre of some sort of imaginative whirlpool; if so my stay may be very interesting. (Mem., I must ask the Count all about them.)

par Pas de sign
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par Marcel Poisson
Et quand je suis rentrée à 10 ans, j’ai commencé à travailler ici aux douches. A ce moment là, c’était des arméniens qui venaient, des grecs, des juifs, maintenant il n’y en a plus beaucoup. Ceux qui viennent ce sont des algériens, des marocains, des tunisiens. Le quartier a bien changé. Avant dans la rue il y avait des beaux petits commerces, des épicerie, un vendeur de cacahuètes, c’était des arméniens. Il y avait un grossiste en mercerie. Il y avait des boulangeries un peu partout. Il y avait une verrerie juste en face. Leurs assiettes étaient magnifiques. La verrerie Garrouste, elle était très connue. Il y avait des magasins de fourrures rue Nationale, ça je m’en souviens ! Petite je restais longtemps devant leurs vitrines. Je rêvais d’une fourrure pour ma poupée.

par Marcel Poisson
Je m’appelle Jacqueline. Mes parents ont fui l’Arménie en 1914. Mon père est d’abord resté un an ou deux en Turquie, et il est arrivé en France en 1917. Mes parents se sont mariés en France. Mon père a commencé comme menuisier à Nice. Plus tard, ils ont pris une épicerie à Marseille. À l’époque il y avait un camp de réfugiés arméniens près de la gare, sur un terrain vague. Les gens se lavaient dehors avec des seaux d’eau. Alors ma mère a eu l’idée d’ouvrir le bain, comme au pays. Des cabines de douches. D’un côté les hommes, de l’autre les femmes. C’était en 1936. Ils ont pris ce local qui avant était un dépôt de boites de « La Vache qui rit. » Et depuis c’est le Hammam Sultan. C’est bien placé, tout près de la gare. Mais on a échappé de peu aux bombardements pendant la guerre. Une bombe est tombée à quelques mètres, là sur le parking. Moi, j’étais à la campagne avec mon frère, à La Rose. On entendait les bombes qui tombaient. On nous a dit que nos parents étaient morts. On est parti à pied, on a marché jusqu’à Saint Juste. J’ai vu ma mère dans la rue et j’ai couru dans ses bras. Ça a été dur cette époque. On n’avait rien et il fallait se débrouiller. Aujourd’hui on a tout et on jette. Un trou dans la chaussette, on jette. A l’époque on raccommodait. Les choses avaient de la valeur. Maintenant les jeunes ont le portable dans la poche et tout le confort et ils rouspètent. Je vous le demande, où sont passés les sourires des jeunes, les sourires des gens ?

par Théo P.
Cause déménagement cède lave vaisselle proline mesurant 45 cm de large. Acheté en 2014 à 300 euros (facture). Il est encore sous garantie. Fonctionne très bien. Peu servi.